Les cabinets de recrutement, ces fameuses entreprises où l’on tisse les carrières de demain. Mais qu’y fait-on exactement ? Vous vous imaginez peut-être des recruteurs en costume, téléphone greffé à l’oreille, en pleine négociation pour trouver LA perle rare. Et vous avez raison ! Mais le recrutement ne se limite pas à un seul métier, loin de là. Plongeons ensemble en association avec Accile, cabinet de recrutement expertisé depuis plus de 20 ans, dans l’univers des cabinets de recrutement et découvrons les différents métiers qui en font tourner la machine.
Le chargé de recrutement : le dénicheur de talents
Commençons par celui qu’on imagine le plus souvent : le chargé de recrutement. C’est un peu le détective privé du monde du travail. Son rôle ? Trouver les meilleurs profils pour les postes ouverts chez les clients du cabinet. Ça passe par plusieurs étapes : la rédaction d’offres d’emploi attractives, le tri des CV, mais surtout des entretiens pour évaluer si les candidats sont vraiment taillés pour le job. Ce pro de la chasse aux talents doit aussi faire preuve d’un grand sens relationnel et avoir un flair hors pair pour détecter le potentiel caché derrière chaque CV.
Comment fait-il pour trouver des talents ?
Outre les annonces classiques, le chargé de recrutement utilise des outils comme LinkedIn Recruiter ou des bases de données de CV en ligne. Mais les meilleurs d’entre eux savent que la vraie perle rare se cache souvent dans des réseaux plus discrets : recommandations, chasse via des méthodes plus « directes » comme le head hunting ou des événements de networking.
Le consultant en recrutement : le conseiller stratégique
Voilà un rôle souvent mal compris. Contrairement au chargé de recrutement, qui s’occupe principalement de la partie opérationnelle (trouver le bon candidat), le consultant en recrutement joue un rôle plus stratégique. Il est l’intermédiaire entre l’entreprise et les candidats. Sa mission est double : d’un côté, il accompagne les entreprises clientes dans la définition précise de leurs besoins et des profils idéaux, et de l’autre, il aide les candidats à identifier les opportunités qui correspondent à leur parcours et aspirations.
Ce qu’il fait au quotidien :
Il élabore des stratégies pour attirer les talents, conseille les entreprises sur les compétences recherchées (parfois en amont même de la rédaction de l’offre d’emploi), et assure un suivi durant tout le processus. Un peu comme un chef d’orchestre, il fait en sorte que tous les acteurs soient bien synchronisés pour aboutir à une embauche réussie.
Le chasseur de têtes (head hunter) : l’expert des profils rares
Le « head hunter » est à part. Son objectif n’est pas de répondre à des annonces d’emploi, mais de débusquer des talents qui ne sont pas forcément à la recherche active d’un nouveau poste. C’est lui qu’on appelle quand il faut trouver la crème de la crème pour des postes très spécifiques ou de haute direction. Sa mission est souvent discrète : il approche directement les professionnels en poste, évalue leur intérêt à bouger et les convainc de sauter le pas.
Le savoir-faire d’un chasseur de têtes :
Il ne suffit pas d’envoyer des messages LinkedIn en masse. Le chasseur de têtes doit maîtriser l’art de la persuasion, comprendre les motivations profondes des professionnels et savoir naviguer dans des secteurs d’activité très spécifiques. Les techniques varient selon les secteurs, mais une chose est sûre : il doit posséder un carnet d’adresses bien fourni et être au courant des moindres mouvements dans le marché du travail.
Le talent acquisition specialist : le stratège de la marque employeur
Le métier de talent acquisition specialist prend de plus en plus de place dans les cabinets de recrutement. Contrairement à un simple recruteur, son rôle est à la fois tactique et marketing. Il se concentre non seulement sur le recrutement immédiat, mais aussi sur la stratégie à long terme de l’entreprise pour attirer et retenir les meilleurs talents.
En quoi se distingue-t-il ?
Son travail ne s’arrête pas à la sélection des candidats. Il aide l’entreprise à développer une marque employeur attractive, à optimiser ses processus de recrutement, et à utiliser des outils de sourcing modernes comme les ATS (Applicant Tracking Systems). En d’autres termes, il crée une véritable stratégie de recrutement, intégrant aussi bien les techniques de marketing RH que les tendances du marché de l’emploi.
Le responsable des relations entreprises : l’ambassadeur du cabinet
Parce qu’un cabinet de recrutement, ce n’est pas qu’une base de données de candidats, il faut aussi savoir gérer la relation avec les entreprises clientes. C’est là qu’intervient le responsable des relations entreprises. Véritable ambassadeur du cabinet, il tisse des liens avec les clients, comprend leurs besoins, et veille à leur proposer les meilleurs services. Son rôle est crucial car il garantit la satisfaction des clients et assure la pérennité des partenariats.
Ses outils de travail :
Il doit maîtriser la négociation, savoir comprendre rapidement les besoins des entreprises et avoir une excellente connaissance des secteurs dans lesquels il recrute. Souvent, ce sont d’anciens recruteurs qui évoluent vers ce poste, car ils connaissent bien les rouages du processus.
Les métiers d’un cabinet de recrutement : un univers aux multiples facettes
Que ce soit en tant que chasseur de têtes, consultant ou chargé de recrutement, chaque professionnel joue un rôle clé dans l’édifice. Si vous pensiez que le recrutement se résumait à faire passer des entretiens, on espère vous avoir prouvé que c’est bien plus complexe. Alors, qui sait, peut-être vous découvrirez-vous une vocation dans l’un de ces métiers ?